Cap a l'aucèl
Un théâtre pour danser la ronde des saisons Pourquoi fête-t-on le Carnaval ?
Avec Un oiseau dans la tête, le Théâtre des Origines propose une lecture des rituels saisonniers à travers le prisme de l'écologie et de la transmission. Le Théâtre des Origines, dans ce spectacle jeune public, tisse le fil d'une lecture anthropologique du Temps calendaire allant à la rencontre d'une nature aujourd'hui fragilisée. Un oiseau dans la tête est un spectacle offrant un regard, un espace, une vision pour que chacun puisse prendre place dans le biorythme des saisons. |
Ainsi de l’équinoxe de printemps à celui de l'automne, de Carnaval à Martror (la fête des morts), les enfants participent, tambour battant, à la ronde des fêtes saisonnières pour s'inscrire dans le cycle de « l’éternel retour ».
Un théâtre pour une écologie culturelle
Pour le Théâtre des Origines mettre en corps et en vie un théâtre-outil de médiation entre la connaissance du patrimoine immatériel et la force de l'imaginaire, c'est apprendre d'où l'on vient pour imaginer de nouveaux possibles.
L'enjeu de ce théâtre-laboratoire est de donner les clés d'une culture qui nous a été donné en héritage dans le but de la transcender, d'ensemencer les mystères de l'humanité pour mieux cultiver les graines des créativités humaines.
Un oiseau dans la tête est à l'image du travail de la Cie : une façon d'ouvrir le théâtre à sa fonction sociale et émancipatrice, la fabrication d'un théâtre permettant aux « spect-acteurs » de se voir, de se raconter, de se penser, de se critiquer, de se vivre et de se rêver.
Pour donner aux enfants le goût de jouer à devenir
des citoyens du Grand Tout et du petit rien.
Un poème philosophique et écologique sur l'initiation, la transmission et les rituels de saisons
Bientôt la lune cornue pointera le bout de son nez comme l'annonce du retour de Carnaval...
C'est l'heure pour Laureta de sortir de sa tanière, mais elle a beau tendre l'oreille, humer l'air et appeler l'oiseau du printemps...c'est le silence radio...!
Et sur le coin de monde sur lequel est juchée Laureta, les hommes ne remarquent pas que le printemps n'est pas au rendez-vous... Ils sont bien trop occupés à courir après le temps qui passe toujours trop vite.
Une nuit, une jeune femme aux accents d'ailleurs débarque près de la tanière de Laureta.
C'est alors que ces deux femmes devront apprendre à partager ce petit bout de monde sur lequel elles sont perchées.
A travers un chemin initiatique elles partiront sur les traces de la ronde des saisons, de Carnaval à Martror, la fèsta dels Mòrts, pour tenter de remettre en branle le chant de l'oiseau du printemps...
Équipe de création
Écriture : Perrine Alranq et Anna Wasniowska
Écriture collective à partir du travail de plateau : Perrine Alranq, Marie Gaspa,
Isabelle François, Anna Wasniowska
Mise en scène : Isabelle François
Jeu : Perrine Alranq, Marie Gaspa, Anna Wasniowska
Régie générale : Alex Krawczyk
Musique : Pierre Diaz, Fanfare Toto, Grail'oli, Isabelle François
Costumes et scénographie : Sûan Czepczynski
Traduction : Mélanie Laupies
Collaboration langage des signes : Association "Les doigts qui parlent"
Graphisme : Mael Herrero
Informations générales
Durée : 45 min - Tout public à partir de 5 ans
Spectacle multi-langues : Français – Occitan – Polonais – Langue des signes.
Compréhensible par tous.
Diffusion: Pahaska Production
Télécharger le dossier artistique du spectacle.
Téléchargez la plaquette de présentation
Téléchargez l'Annexe Pédagogique du dossier artistique.
Téléchargez la Fiche Technique
Cette création a reçu l'aide à la création du Conseil Régional Occitanie
et du CIRDOC (Centre de développement de la culture occitane).
Le spectacle a été crée dans le cadre de la XIII Fira de Teatre Infantil et Juvenil de les Illes de Balears.