Perrine Alranq
Perrine Alranq
Comédienne, auteur, chercheuse.
« Tout le monde est un génie. Mais si vous jugez un poisson sur ses capacités à monter à un arbre, il passera sa vie à croire qu'il est stupide »
Née le 14 Juin 1980 à Montpellier, d'une famille militante occitane par son père et d'une famille d'immigrés italiens par sa mère, Perrine a vécu sa petite enfance à Pézenas sous le signe du Carnaval ascendant Poulain. Elle poussera ensuite pendant plus de 10 ans à la capitale mais aussi dans les banlieues du Val-de-Marne où elle arpentera les cités sur sa mobylette !
En 1997 elle revient « au pays » où elle commence son parcours artistique au sein du Teatre de la Carriera. Ses premières expériences théâtrales l'amènent à se former au sein des mouvements d'éducation populaire et c'est à partir de là que Perrine travaille à inventer des formes artistiques et culturelles engagées pour l'émancipation sociale et culturelle des communautés.
Sa formation universitaire, elle la construit en lien avec ses engagements de femme, de mère, d'artiste et de militante. Titulaire d'une licence pro « Acteurs Sud » en 2004 et d'un Master 2 « Direction artistique de projets culturels » en 2008 Perrine ne cessera de chercher une voie qui lie ses aspirations profondes.
Elle se formera et travaillera, notamment au CIRDOC pendant 4 ans, à développer des actions culturelles issues du Patrimoine Culturel Immatériel dans la volonté de défendre les droits culturels des communautés.
Artistiquement Perrine se tournera vers le burlesque à travers le clown et le bouffon pour faire naître un espace de liberté contestataire et jouer dans la farce du monde à travers l'acte poétique.
Quand elle crée, avec ses compagnons de route, le Théâtre des Origines elle s'engage alors à réinventer des spectacles-rituels permettant l'émancipation sociale et politique par la construction de codes culturels collectifs. Ces rituels elle les souhaitera de plus en plus ancrés dans un artivisme féministe et écologique.
Ses compagnons du Théâtre des Origines diront d'elle qu'« Elle souffle dans les bronches de l'immobilisme pour rebondir dans l'imaginaire grâce à la création. »